Les réflexes archaïques
Les réflexes archaïques sont présents in-utero et les 2-3 premières années de notre vie (réflexe d'agrippement palmaire, réflexe de Babinski, réflexe de Moro...).
Ils
permettent la maturité du cerveau afin que l'individu puisse contrôler chacune des parties de son corps volontairement et indépendamment les unes des autres. Ils procurent également une disponibilité posturale, intellectuelle, un état de sécurité intérieure et permettent une meilleure gestion du stress.
Un ou des réflexes non intégrés (absents ou persistants) créent un
"parasitage" dans notre corps et lors d'un stress,
engendrent des comportements réactifs inadéquats et compromettent l'apprentissage ou notre façon de réagir.
Un réflexe non intégré va "surcharger" le système nerveux et en réduire de ce fait la disponibilité ; l'apprentissage (physique, émotionnel ou cognitif) s'en trouvé affecté. Alors l'individu va mettre en place des
stratégies pour compenser, il
va faire des "efforts" en permanence pour acquérir les apprentissages.
Les enfants ou les adultes qui rencontrent des difficultés d'apprentissage et/ou relationnelles présentent très souvent des réflexes non-intégrés.
Cette méthode basée sur l'intégration sensorielle et motrice de nos réflexes archaïques aide à travailler sur trois sphères fondamentales :
cognitive : attention, mémorisation, concentration, compréhension, pensée, organisation, scolarité, lecture, écriture, créativité ...
émotionnelle : gestion des relations, émotions, stress, confiance et estime de soi, centrage, sentiment de sécurité, mieux être, joie...
corporelle : coordination, équilibre, motricité fine et globale, bonne posture, démarche, mobilité due à des troubles neurologiques, développement moteur, conscience du corps, tonus...